
Great Expectations, huile sur toile, 120 X 160 cm, 2023

Ophelia’s Last Song, huile sur toile, 120 X 160 cm, 2023
« Fell in the weeping brook. Her clothes spread wide,
And mermaid-like awhile they bore her up,
Which time she chaunted snatches of old lauds,
As one incapable of her own distress,
Or like a creature native and indued
Unto that element. But long it could not be
Till that her garments, heavy with their drink,
Pull’d the poor wretch from her melodious lay
To muddy death.
Tombés dans le ruisseau en pleurs. Ses vêtements se sont étalés
Et comme une ondine, l’ont soutenue un moment,
Pendant qu’elle chantait des bribes de vieilles chansons,
Comme insensible à sa propre détresse,
Ou comme une créature naturellement créé
Pour cet élément. Mais cela n’a pu durer longtemps :
Ses vêtements, alourdis par ce qu’ils avaient bu,
Ont entraîné la pauvre malheureuse de son lit mélodieux
A une mort boueuse. »
Acte 4 Scène 7, 170-177, Hamlet, William Shakespeare, 1601

(Tous les grands événements et personnages de l’histoire du monde se produisent pour ainsi dire deux fois… la première fois comme une grande tragédie, la seconde fois comme une farce sordide K.Marx),
huiles sur toiles, 120 x 160, 120 x 150 cm (2022) D’après l’Histoire…Delacroix, Cogniet, Poussin, Reni…
A une époque donnée, correspond une manière d’articuler le passé, le présent, et le futur. Manière que François Hartog nomme « régime d’historicité ». De ce régime dépendent donc différents statuts pour l’Histoire. Tantôt elle est pensée comme pouvant éclairer le présent, tantôt on pense d’elle qu’elle contient une destinée. Tantôt on lui confère une puissance si forte, qu’elle s’approche de la théologie, et organise le monde, tantôt elle est absorbée par la prégnance du présent, et confondue avec la mémoire ou le patrimoine à conserver. Notre rapport au progrès, donc au futur (ou au futur donc au progrès) modifie la façon d’écrire cette Histoire, et probablement, la place que font les historiens à l’idée de répétition, de ressemblance, de différences…




Cette série de peintures traduit en image notre époque Anthropocène, porteuse d’une prise de conscience politique et environnementale.
Ce corpus de peintures philosophiques à l’esthétique Anthropocène nous transporte dans un fascinant voyage de paysages contaminés.
Cet impact se manifeste par des teintes pétrochimiques fluorescentes toxiques, contrastant avec des espaces sauvages indomptables : jungles luxuriantes, sorte d’hybris ancestral paradisiaque, fruit de rêveries et d’extrapolations. Les couleurs acidulées des gaz toxiques envahissent les tropiques du jardin des délices. Fruit de la terre surconsommé. Un sublime qui a subi le passage du naturel à l’artificiel, inscrit dans des paysages qui laissent entrevoir, par la présence des plantes, leur réelle vocation naturelle. Les scènes évoquent un univers végétal foisonnant où l’air, les personnages, et les animaux, affichent l’expérience d’une profonde dégradation environnementale. Cette ère d’incertitude, cet âge géologique échappe par sa nature aux échelles spatiales et temporelles de l’humain, et subséquemment à nos capacités d’appréhension.
En effet, l’Art a probablement son rôle à jouer dans les processus de représentation du monde, et de sensibilisation collective.
La remise en cause de centralité de l’Homme, de nos rapports avec la Nature, et de notre destin comme espèce nous préoccupe.
Dans cet état de flou généralisé, les inquiétudes collectives sont au cœur des rapports entre environnement, société et humanités.
En voulant rendre beau ce qui ne l’est pas et ne peut pas l’être sans banaliser la portée critique, le sublime toxique produit un contraste,
il montre simultanément la beauté et la laideur.





Dans la série Cavaliers de la Perspective, l’essentiel du travail consiste à modifier la perception de l’environnement en jouant avec d’anciennes planches de la naissance de la perspective. L’idée raisonne également avec la perspective dite cavalière. La relation des corps aux espaces construits change notre perception d’un espace. La valeur des couleurs, la peinture modifient notre inscription dans l’espace. La couleur est volontairement inspirée des fresques à la bombe de Renée Levi. On reconnaît l’intensité de la couleur de l’artiste qui intervient en s’inscrivant in situ par l’intensité des
couleurs et des gestes, vifs et simples. Les cavaliers avancent dans des espaces d’expositions, la plupart d’entre eux avance les yeux couverts, ils dominent leur monture et pensent parfois dominer le monde. Spectateurs, regardeurs ou aveugles plongés dans des espaces transformés par des formes d’anamorphose. Ils cherchent des perspectives d’avenir. Serait-ce les chevaux enflammés de Malaparte qui se jetèrent dans l’eau glacée du lac Lagoda en Russie, ou leur évocation en chevaux taxidermisés, alignés « kaputt», têtes plantées dans le mur comme pour ne pas voir le monde réel, chez Maurizio Catelan. La construction en perspective, la couleur modifie la perception de l’espace et les sujets déambulent dans différents espaces, aussi identiques que différents.






Série Noli me Tangere
SÉRIE D’HUILES SUR TISSUS WAX MAROUFLÉS 100 X 80, 70 X 50, 50 X 40 CM (2020 – 2021)
Dans la série Noli me Tangere (« Ne me touche pas Ne me retiens pas », JN, 20,17), la distanciation sociale de ces derniers mois donne naissance à un nouveau paysage de gestes. Les humains se côtoient en respectant des zones d’espaces. Ici, l’ordonnancement des mains est tiré de la peinture, du langage et des précieux symboles de l’histoire de l’art. L’industrialisation a désindividué, et continue de déqualifier les hommes au profit de l’industrie, générant une esthétique standardisée des objets. Cette série sur les mains revient à l’essentiel. Elle évoque l’intelligence des transmissions, des savoirs par les mains (se réapproprier l’étymologie d’artiste, du latin ars, l’art, l’artiste, l’habileté, le savoir-faire, techné τέχνηet chez les Grecs). En laissant une trace de main, une manufacture ouvrière, il s’agit de faire revenir le geste humain sur l’imprimé industriel (des tissus wax africains multicolores). Une tension naît de la superposition du geste manuel sur un tracé mécanique répétitif abstrait. Il faut que le geste ait un sens. Il nous donne une existence et non plus une seule subsistance. Un savoir individuel, une singularité, une personnalité, une empreinte, une signature artistique.







Incontro, huile sur toile, 50 x 40 cm (2020)
















Hands studies, huiles sur bois, 24 x 18 cm (2019-2020)








Les anémones de mer, comme les coraux, blanchissent sous l’effet du réchauffement climatique et elles dépérissent aussi à cause de la pollution et de la surpêche16.


120 X 150 CM (2017 – 2021)
Dans notre ère anthropocène, les émissions de gaz à effet de serre continuent de progresser. Dans la série Neiges éphémères, les glaciers tirent leur révérence, les neiges éternelles deviennent éphémères.






Monochromes – Wild men, huile sur toile, 46 x 38 cm (2020)

SÉRIE D’HUILES d’environ 25 toiles SUR TOILES RÉALISÉE SUR 3 FORMATS
41 X 33, 46 X 38, 46 X 55 CM (2019 – 2023)
Aphrodite tient son nom du terme grec aphros / ἀφρός qui signifie « mousse ». Hésiode rapporte dans sa Théogonie qu’Aphrodite est née de la mousse blanche produite par les organes génitaux sectionnés d’Uranus, après que son fils Chronos les ait jetés à la mer. Aphrodite était adorée comme déesse de la mer, de la guerre, et surtout de l’amour, de la beauté, de la fertilité et du mariage. Dans la série Aphros / ἀφρός, l’écume fertile fait apparaître une toile nue évoquant le sable.



Dans la série de monochromes Cotonomes, les moyens plastiques sont réduits à l’essentiel,
la palette volontairement restreinte au blanc. La peinture monochrome expose les
zones de lumière sur une toile d’ombre qui révèle l’image. A travers la fine tapisserie
de fleurs de coton entremêlées sur un canevas nu, qui évoque la toile de jute, étoffe
du labeur, percent les résurgences contemporaines de nos traditions esclavagistes.









Transparition, huile sur toile, 120 x 150 cm (2019)
L’Oracle, huile sur toile, 120 x 150 cm (2019)
Cosmogonie, huile sur toile, 120 x 150 cm (2018)
The Magical Mist, huile sur toile, 120 x 150 cm (2019)
Paradise Lost, huile sur toile, 120 x 150 cm (2018)
Série, Ascendances, 9 huiles sur bois, 20 x 15 cm (2019)
Série, Babalaos, 6 huiles sur bois, 24 x 18 cm (2019)
Offrande, huile sur bois, 20 x 15 cm (2019)
Ailleurs, huile sur toile, 80 x 100 cm (2018)
Lifeline, huile sur toile, 120 x 120 cm (2018)
The Conniving, huile sur toile, 120 x 150 cm (2018)
Déposition, huile sur toile, 120 x 150 cm (2018)
Déploration, huile sur toile, 120 x 150 cm (2017)
Gens de la terre
ramassés sur un perchoir
dont on descend comme
d’une croix.
Parcours, Huile sur toile, 40 x 70 cm (2017)
Déjeuner sur l’herbe, huiles sur toile, 80 x 100 cm (2017)
Heaped bodies, huiles sur bois, 40 x 30 cm (2017)
New Generation, huile sur toile, 120 x 150 cm (2017)
Aurore boréale, huile sur bois, 20 x 15 cm (2017)
Réplique, huile sur toile, 100 x 160 cm (2017)
Skypool, huile sur bois, 40 x 30 cm (2017)
Sans filets, huile sur bois, 40 x 30 cm (2017)
Smoked, série d’huiles sur bois, 40 x 30 cm (2017)
Révoltes, huiles sur bois, 20 x 15 cm (2017)
Replis, huiles sur bois, 20 x 15 cm (2017)
Projeté, huile sur bois, 20 x 15 cm (2017)
Dragon, huile sur bois, 20 x 15 cm (2017)
Labyrinthe, monotype sur papier glacé, 30 x 40 cm (2016)
Caducée, huile sur bois, 20 x 30 cm (2017)
Piquants dessus dessous, huile sur bois, 20 x 30 cm (2017)
Champ de coton, huile sur bois, 15 x 20 cm (2016)
Pour la peau, huile sur bois, 20 x 15 cm (2016)
Série L’un monte l’autre descend, huiles sur bois, 20 x 15 cm (2016)
Série Cocons, huiles sur bois, 15 x 20 cm (2016)
Les cieux d’en dessus sur les cieux d’en dessous, Série chuiles sur bois, 20 x 15 cm (2016)
Écrin, huile sur bois, 20 x 15 cm (2017)
Augustine, huile sur bois, 20 x 15 cm (2016)
Immersion, huile sur toile, 120 x 150 cm (2015)
Cri de guerre, huile sur toile, 120 x 150 cm (2015)
Reflexion, huile sur toile, 120 x 120 cm (2015)
Paysage, huile sur toile, 10 x 10 cm (2015)
Ma Poule, huile sur bois, 20 x 15 cm (2015)
Fumée, acrylique sur bois, 40 x 30 cm (2015)
Série Explosion, série d’huiles sur bois, 40 x 30 cm (2015)
Apparition, acrylique sur bois, 40 x 30 cm (2015)
Chutes, acrylique sur bois, 15 x 20 cm (2014)
I comme, acrylique sur toile, 160 x 100 cm (2014)
Nuages, série de 4 acryliques sur bois, 40 x 30 cm (2014)
« On va ensemble », acrylique sur toile, 100 x 150 cm (2013)
Envol, acrylique sur bois, 15 x 20 cm (2013)
Outrage, acrylique sur toile, 95 x 160 cm (2013)
Rouge-Gorge, série de 4 acryliques sur bois, 15 x 20 cm (2013)
L’éclipse, acrylique sur toile, 100 x 160 cm (2013)
Brindille, acrylique sur toile, 100 x 80 cm (2013)
Teranga, acrylique sur toile, 100 x 150 cm (2013)
Source, acrylique sur toile, 120 x 150 cm (2013)
Olympia, acrylique sur toile, 100 x 160 cm (2013)
Présence sur toile, acrylique sur toile, 70 x 50 cm (2013)
Si adorable, acrylique sur toile, 80 x 100 cm (2013)
Déjeuner sur l’herbe, acrylique sur toile, 80 x 100 cm (2013)
Être ou ne pas être, acrylique sur toile, 100 x 80 cm (2013)
En toi l’âne sommeille, acrylique sur toile, 100 x 80 cm (2013)
Quadrature du cercle, acrylique sur toile, 100 x 100 cm (2013)
Autoportrait, acrylique sur papier, 30 x 20 cm (1999)
Prélude, acrylique sur toile, 100 x 80 cm (2013)
Eaux, souffles, brumes et silence mêlés. Transformations, réveils, mouvements fantômes, cascade des générations. Exception des événements fascinant les géants. Mort nourrice et source. Femme, truchement des mystères. Et son intense travail, sans cris, sans rouge. Lumière née du noir, chaude au cœur du froid.
Venue, acrylique sur toile, 100 x 100 cm (2013)
Pur sang, acrylique sur toile, 40 x 70 cm (2013)
Sidération, Ensemble d’acryliques sur toiles (2013)
Vivre Atterré par l’influence des astres, Effaré par les moeurs des autres, peindre l’aveu d’une sidération tenace, dévoiler la cuirasse d’une peur sous cape, l’horreur opaque d’une stupeur subreptice, l’intime arrêt forgé par dehors
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Dragon, aquarelle, 20 x 30 cm (2013)
Penser avec les mains, acrylique sur papier, 30 x 20 cm (2006)
La femme à la cafetière, Crayon sur toile, 60 x 80 cm (2009)
Get your goat, Extrait d’une série de dessins des chèvres corses, Dessins au marqueur sur papier, 45 x 65 cm (2007)